Crèches à Bruxelles: je plaide pour une approche plus humaine

Crèches à Bruxelles : en commission des Affaires Sociales, je suis revenu ce mercredi sur la situation de ces crèches qui aujourd’hui ont perdu l’agrément de Kind&Gezin et n’ont pas d’agrément ONE. Au niveau de l’humain, de la loyauté envers les milieux d’accueil, envers les parents, envers les bébés, on ne peut s’empêcher de regretter le largage de ces structures. Je me réjouis que le vide juridique sera bientôt comblé pour permettre à ces crèches d’exercer leurs activités en toute conformité. Néanmoins, je me permets d’insister sur un point pragmatique mais qui me semble essentiel. Au regard de la situation catastrophique que connait Bruxelles en termes de milieux d’accueil, il me semble injuste que ces difficultés administratives servent à justifier la fermeture de ces établissements « asexués linguistiquement». Les premiers à en pâtir en seraient les familles et les enfants eux-mêmes. Aujourd’hui, à Bruxelles, on ne choisit que rarement la crèche ou la gardienne de son ou ses enfants ; « on prend souvent ce qui vient quand il y a une place ».
C’est pourquoi il y a une double nécessité de prévoir une réponse rapide au problème d’agrément et, dans le même temps, un mécanisme transitoire qui permet aux parents et aux enfants d’être accueillis, le temps de prévoir une reconnaissance organisée par la COCOM.