Crèches à Bruxelles: je plaide pour une approche plus humaine

Crèches à Bruxelles : en commission des Affaires Sociales, je suis revenu ce mercredi sur la situation de ces crèches qui aujourd’hui ont perdu l’agrément de Kind&Gezin et n’ont pas d’agrément ONE. Au niveau de l’humain, de la loyauté envers les milieux d’accueil, envers les parents, envers les bébés, on ne peut s’empêcher de regretter le largage de ces structures. Je me réjouis que le vide juridique sera bientôt comblé pour permettre à ces crèches d’exercer leurs activités en toute conformité. Néanmoins, je me permets d’insister sur un point pragmatique mais qui me semble essentiel. Au regard de la situation catastrophique que connait Bruxelles en termes de milieux d’accueil, il me semble injuste que ces difficultés administratives servent à justifier la fermeture de ces établissements « asexués linguistiquement». Les premiers à en pâtir en seraient les familles et les enfants eux-mêmes. Aujourd’hui, à Bruxelles, on ne choisit que rarement la crèche ou la gardienne de son ou ses enfants ; « on prend souvent ce qui vient quand il y a une place ».
C’est pourquoi il y a une double nécessité de prévoir une réponse rapide au problème d’agrément et, dans le même temps, un mécanisme transitoire qui permet aux parents et aux enfants d’être accueillis, le temps de prévoir une reconnaissance organisée par la COCOM.

L’impact de l’inflation nulle sur les allocations familiales à verser à Bruxelles

J’ai interpellé Pascal Smet, Membre du Collège Réuni, compétent pour la politique d’aide aux personnes, et Céline Fremault, Membre du Collège Réuni, compétente pour la politique d’aide aux personnes, concernant « l’impact de l’inflation nulle sur les allocations familiales à verser à Bruxelles ».

En matière d’allocations familiales, il s’avère qu’un montant de 6,6 milliards d’euros était prévu au budget 2015 pour les trois Régions. Or, l’Agence fédérale pour les allocations familiales (Famifed) a annoncé récemment qu’à cause de l’inflation de 0%, le budget 2015 s’élèvera in fine à 6,35 millions d’euros, soit sensiblement moins que ce qui était prévu.

Se pose alors la question de l’impact de cette décision sur le budget, et surtout sur celui de la Commission communautaire commune (Cocom). La Wallonie recevra 2 milliards d’euros pour ses 867.000 jeunes bénéficiaires des allocations familiales. La Flandre recevra, quant à elle, 3,5 milliards d’euros pour ses 1.500.000 jeunes.

En 2016, les Régions auront désormais la possibilité de décider de la manière dont les bénéficiaires seront désignés. En d’autres termes, elles pourront librement modifier l’âge, tenir compte des revenus, voire définir les catégories de bénéficiaires. Qu’en sera-t-il en Région bruxelloise ? J’espère que votre réponse sera rassurante.

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