Pierre
Kompany

Cet été, chaque samedi, nous dressons une série de portraits de personnalités qui se distinguent dans le domaine dans lequel elles sont engagées. Cette semaine, c’est au tour de Pierre Kompany, bourgmestre de Ganshoren.

Quel bourgmestre belge a fait l’objet, lors de son élection, en 2018, de reportages dans le New York Times, le Mainichi (Japon) et d’articles élogieux dans plusieurs journaux de France, d’Allemagne, d’Angleterre, d’Espagne, d’Italie, d’Israël, de Norvège, du Danemark, de Suisse, du Maroc, de RDC, de Chine ainsi que dans les éditions de quasiment tous les pays d’Afrique… ?

Il n’y en a qu’un seul : Pierre Kompany, le premier bourgmestre noir de Belgique.

Les six députés cdH du parlement bruxellois ont annoncé jeudi le dépôt d’une plainte pour incitation à la haine, injures racistes et harcèlement à l’égard de leur co-listier Pierre Kompany, par ailleurs bourgmestre de Ganshoren et père du Diable rouge Vincent Kompany.

Selon leur cheffe de groupe Céline Fremault, depuis la diffusion, samedi dernier, d’une vidéo collective de l’ensemble des députés bruxellois cdH à propos du dépôt d’une résolution relative à l’Histoire et la Mémoire coloniale partagée, Pierre Kompany est la cible constante de messages racistes répétés d’une violence inacceptable.

Le «premier bourgmestre noir de Belgique» recevra, avec d’autres, le titre de docteur honoris causa de la VUB (*). En amont de l’événement – cérémonie initialement programmée le 18 mars, reporté pour cause de Covid-19 -, il a accueilli Paris Match lors d’une réunion familiale. Un peu plus tard, dans sa maison de Ganshoren, il nous a notamment parlé racisme, Congo, politique, culture et héros.

Il est arrivé il y a quarante-quatre ans en Belgique, sans papiers. En 1975. Pierre Kompany est un réfugié politique. En 1975, il fuit le régime de Mobutu qui l’a emprisonné pour avoir mené des frondes estudiantines. Son parcours, qu’il décrit par le menu dans son livre (Du Congo à Ganshoren – Un destin incroyable, éditions. Luc Pire), l’a mené au maïorat d’une grande commune du nord de Bruxelles en 2018. Âgé aujourd’hui de 72 ans, «l’Obama de Ganshoren», issu d’une longue lignée de personnalités fortes, a grandi à Bukavu. Il démontre par sa seule présence que la notoriété, la force de sa lignée n’ont pas attendu l’impact hautement charismatique de son fils Vincent.

Il est le père du Diable Rouge Vincent. Mais pas seulement… Coup de projecteur sur ce réfugié politique congolais aujourd’hui premier bourgmestre noir de Belgique.

Hoewel hij naar eigen zeggen nog veel wil realiseren, heeft Pierre Kompany (72) – de vader van Vincent (33) – zijn meeslepende levensverhaal toch alvast op papier gezet in het boek ‘Van Congo tot Ganshoren’. “Zo zullen de mensen zich realiseren dat ik al bestond vóór Vincent beroemd werd”, zegt de immer glimlachende Pierre in een openhartig gesprek met het weekblad Dag Allemaal. “Maar ook dat hij zijn voetbalgenen van mij heeft geërfd.”

Sinds de verkiezingen van 14 oktober 2018 is Pierre ­Kompany burgemeester van Ganshoren, één van de 19 Brusselse gemeentes. Hij is er trots op dat hij de eerste zwarte burgemeester werd van België, maar hij is vooral trots op zijn kinderen. Niet alleen op zijn wereldberoemde, oudste zoon Vincent, maar ook op dochter Christel (35), die nu voorzitter is van BX Brussels, de voetbalclub die Vincent zes jaar geleden kocht. En op z’n jongste zoon François (30), die tot voor kort in eerste klasse B speelde bij KFC Roeselare. “En wij zijn alle drie ook enorm trots op onze papa”, zegt Vincent ons heel nadrukkelijk op de voorstelling van zijn vaders boek. “We hebben echt fantastische ouders.”

“Ik heb achtduizend kilometer gereisd, en vandaag kan ik zeggen dat de naam Kompany onsterfelijk is geworden.” Dit is de levenslijn van Pierre Kompany (72), vader van een stervoetballer, maar ook ­bekroond uitvinder én de eerste zwarte burgemeester van het land. “Ik heb altijd de heftige drang gevoeld om iets te maken van mijn leven.”

Le premier bourgmestre noir en Belgique parle, dans son livre rédigé par sa collaboratrice, Isabelle Verlinden, et édité par les éditions Luc Pire, de son parcours de sa RD Congo natal à Bruxelles, qui constitue « un destin incroyable ».

L’ouvrage de deux cents pages relate l’histoire de l’actuel bourgmestre de la commune de Ganshoren, à Bruxelles : ses enfants, le Congo, la prison, le racisme,etc. Pierre Kompany a notamment décidé de faire rédiger ce livre suite à l’intérêt que son élection comme bourgmestre de Ganshoren a suscité en Belgique et à l’étranger, notamment au Japon et en Mongolie. Son portrait a également été publié par le New-York Times.

Premier bourgmestre noir de Belgique, le papa de Vincent raconte son incroyable destin.

L’Obama de Ganshoren. La comparaison le fait toujours sourire, entre amusement et fierté. Lorsque Pierre Kompany a été élu bourgmestre de Ganshoren, commune du nord de Bruxelles, une citoyenne, filmée par une équipe du « Petit Journal », s’était exclamée :

« C’est notre Obama ! »

De Vrije Universiteit Brussel (VUB) zal een eredoctoraat uitreiken aan Pierre Kompany, vader van en sinds vorig jaar burgemeester van Ganshoren. “Pierre Kompany is een toonbeeld van integratie zonder dat hij zijn identiteit heeft verloochend”, zegt de universiteit.